100 ans d’existence et toujours dans le vent !
Fondée en 1923, la société Dejean Drapeaux célèbre ses 100 ans cette année ! Des pavillons officiels pour la Marine Nationale, aux drapeaux publicitaires et supports de communications divers, l’entreprise Dejean a su mener sa barque pour traverser un siècle sans prendre l’eau. Elle est le témoin de 100 ans d’histoires familiales qui retracent l’évolution de l’entreprise. Chaque famille a su appliquer sa marque sur le développement de l’activité sans en dénaturer l’héritage, pour faire prospérer la PME bordelaise.
Années 1920 : Les fondations de la société
Dejean Drapeaux a été fondée en 1923 par un ancien officier de la Marine Nationale, M. André Dejean. Installée à l’origine Place Jean Jaurès à Bordeaux, entre les places de la Bourse et des Quinconces, la société exerce alors le métier de « shipchandler », c’est-à-dire négociant en fournitures techniques maritimes. M.Dejean, qui emploie 25 personnes, fabrique lui-même sa voilerie, entre autres les capots de baleinières. Il entretient également un atelier d’élingues dans le vieux Bordeaux. La pavillonnerie, considérée comme très accessoire, est sous-traitée à une couturière à domicile
Années 1960 : Changement de cap !
Dans les années 60, la fermeture des Chantiers Navals de la Gironde, puis la suppression de l’escale technique de la Compagnie Delmas-Vieljeux mettent la société en danger. En quelques mois, l’entreprise perd ses deux principaux clients. Pour faire face à ce reflux d’activité, M. Maurice Lignon, alors aux manettes, prend une décision radicale : invertir sur la pavillonnerie, pariant sur le développement de ce métier porteur. La société Dejean Marine se reconvertit en imprimeur sur tissu, tout en restant spécialisée dans la pavillonnerie maritime.
Années 1980 : Ouverture de nouvelles voies
Restant fidèle à la marine qui fit sa fortune, l’entreprise Dejean Marine diversifie peu à peu sa clientèle en proposant des supports publicitaires. Dans les années 80, la publicité représente 50% du chiffre d’affaires de la société. Des drapeaux personnalisés de la biscuiterie Brossard de Saint-Jean-d’Angély, aux stands des exposants de la Foire de Bordeaux, la société étend sa gamme de produits sous l’impulsion de M. Patrick Aubinat. En 1985, les reporters d’Antenne 2 suivirent le Tour de France vêtus de blousons imprimés par Dejean Marine. Pour le centenaire de la Statue de la Liberté en 1986, la société décroche le titre de fournisseur officiel de cet évènement. Elle réalise 3000 pavillons à l’effigie de la porteuse de flambeaux de New-York.
Années 2000 : Entrée dans le XXIème siècle
Lorsque M. Arnaud de Leissègues reprend la tête de la société en 2008, il prend un nouveau virage stratégique : il recrute, investit dans des technologies et des équipements de pointe afin de maintenir la position de leader de l’entreprise, notamment sur le marché du nautisme et de la marine. Avec l’aide de sa femme mais également de son fils Erwan, qui effectue ses premiers stages au sein de la société, ils mettent en place le premier logiciel de gestion comptable et commerciale pour faciliter le travail des équipes.
L’essentiel du travail reste manuel afin de conserver le précieux savoir-faire artisanal de la société. Dejean Marine réalise ainsi des drapeaux officiels et des supports de communication personnalisés sur-mesure dans des quantités qui vont de quelques unités à des milliers d’exemplaires selon les besoins des clients.
Années 2020 : Un siècle d’existence et toujours dans le vent !
Aujourd’hui, la société Dejean Drapeaux célèbre son 100ème anniversaire. A sa tête, une nouvelle génération d’entrepreneurs. Erwan de Leissègues, et sa femme Mathilde, apportent une énergie nouvelle à la société. Ils ont pour ambition de poursuivre son développement pour devenir le partenaire français incontournable des cérémonies officielles et des évènements commerciaux.
Chronologie des dirigeants :
- 1923 : André Déjean (43 ans)
- Octobre 1966 : Maurice Lignon (20 ans)
- Octobre 1986 : Patrick Aubinat (22 ans)
- Octobre 2008 : Arnaud de Leissègues (14 ans)
- Octobre 2022 : Erwan de Leissègues
Le saviez-vous ?
Dans les années 70, bien avant l’arrivée d’une calandre (machine à chauffer), les kilomètres de tissu imprimés séchaient à l’air libre dans l’atelier d’impression, avant découpe et ourlets à l’atelier de couture. Un vrai labyrinthe de fil à linge